Mon parcours Claude Bianco

D’origine paysanne, j’ai toujours était soucieux de l’état de santé des vignes de mon père, de ses blés que je voyais mûrir sous le soleil.

J’ai appris très tôt à être attentif aux signes extérieurs qui trahissaient un déséquilibre intérieur. Par exemple l’apparition de feuilles jaunes au printemps indiquait une carence en fer. Alerté, mon père pouvait intervenir rapidement.

J’appris par la suite la composition de la terre, je découvrais un monde merveilleux et bien vivant.

J’appris les plantes, la vigne, leurs fonctionnements , la sève circulant dans les vaisseaux, la respiration des feuilles, je découvrais en même temps que l’importance des racines et des feuilles les liens qui unissent la souche à la terre et au ciel et au vigneron qui les cultive.

J’ai appris à observer cette vigne, à la respecter, à prendre en compte chaque ceps et à en déduire ses besoins spécifiques.

Besoins qu’il assumait généralement tout seul étant adapté pour ça.

Et si j’étais le spectateur émerveillé de cette magie, voir naitre et murir un raisin, j’avoue que j’étais moi-même incapable d’en faire autant.

Tout au plus j’intervenais ponctuellement pour réparer ou pour aider une souche à lutter contre un champignon trop envahissant, préférant et de loin favoriser l’autonomie de mes cultures à une dépendance trop accrus à ma personne.

C’est ainsi que j’ai grandis.

Spectateur et acteur dans la nature, passionné par le vivant, je ne pouvais pas ne pas m’intéresser à l’Homme.

Tôt ou tard, le regard se pose et s’interroge

Qui suis-je ?

Qui est il cet être qui modèle et façonne la nature à sa guise ?

Ou sont ses racines ?

Ou est son ciel ?

Et qu’en est-il de ses besoins fondamentaux ?

Alors pour accompagner l’homme, pour mieux le comprendre dans son fonctionnement, dans ses problèmes de santé, je me suis intéressé aux mystères de son corps. De la cellule à l’organisation cellulaire, aux tissus, aux organes, aux systèmes respiratoires, digestifs etc…

Pour en saisir le bon fonctionnement, le bon agencement, saisir la fonction biologique. En quoi elle est vitale et que représente t-elle?

 

Oh la, la ! Seule la voute céleste à cet équivalent.

Ce corps, cette matière, cette merveille d’équilibre et de complexité est le support de quelque chose d’encore plus inouïe et surprenant : son psychisme.

Ce corps qui parle, qui entend, qui mange et digère. Ce corps ressent et pense.

Deux actes de consciences: Ressentir et Penser

 

Le corps et l’esprit

Parce que face à ma vigne, dans ces belles couleurs jaunes et rouges de l’automne au soleil couchant, je saisissais sans rien dire, et sa place sur le coteau, et le sol sur lequel elle était posée, d’où elle puisait son eau et sa nourriture et sa place dans cette lumière, dans cet air d’où elle sentait le vent sur ses feuilles, la chaleur du soleil, les rosées matinales qui satisfaisaient d’autres besoins, tout aussi vitaux que les précédents.

Et je sentais là quelque chose d’uni, un lien entre :

. La terre et le ciel

. Les racines et le vent

. La matière et autre chose de plus subtil , d’invisible mais bien présent toute fois.

 

Dans cette émotion qui montait en moi , une évidence s’imposait : c’était là ou je voulais me poser , à ce carrefour stratégique du corps et de l’invisible là ou se pose l’émotion . Je suis donc devenu Psycho- Bio-thérapeute, c’est-à-dire un thérapeute du vivant, dans sa globalité, prenant en compte sa biologie , son état émotionnel, et surtout son histoire.

Mais l’homme est moins raisonnable que la nature, car si la nature ne peut intentionnellement se faire du tort, l’homme le peut.

_Si le cep ne peut se couper de ses racines

L’homme le peut

_Si le cep ne peut ne peut se couper de lui même, de ses nourritures essentielles

L’homme le peut

_Si le cep ne peut se séparer de son groupe

L’homme le peut

_Si le cep ne peut agresser volontairement son ou sa voisine

L’homme le peut!

 

De ce fait, l’homme constamment, doit réagir consciemment ou inconsciemment à toute une série de conflits et d’agressions. Pour faire face à ces traumatismes qui portent atteinte à son intégrité : maladies, abandon, agression, perte de travail, deuils, il convient d’avoir de multiples outils appropriés pour ce travail là.

C’est-à-dire un travail de conscience, de lâcher prise , de réparation et de guérison.

Cela passera par l’écoute, la parole, le ressenti, la prise de conscience, l’expression.

J’ai donc laissé mon tracteur pour étudier à l’école CIBLE d’Aix en Provence de monsieur Christian Flèche, formateur au Bio-décodage, ce que les sciences et les recherches en psychologie corporelle nous offrent de plus performant aujourd’hui comme moyens pour accéder à la source de ces conflits, reconnaître leur nature et repérer les protocoles adéquats qui vont permettre à la personne accompagnée de s’en libérer.

Avec le Bio-décodage nous avons accès à l’origine émotionnelle des symptômes. C’est à dire que nous avons accès à ce que nous ne voyons pas directement mais qui pourtant s’exprime dans le symptôme.

C’est la lecture du langage du corps.

La feuille de vigne qui jaunit peut faire penser à de la « chlorose » qui traduit un manque de fer ; tout comme un eczéma va nous amener à réfléchir sur des conflits de séparations , ou une cystite (inflammation de la vessie) sur des événements vécus en intrusion dans son territoire.

Le Bio-décodage est un formidable moyen de diagnostic et de prise de conscience , mais il ne se suffit pas à lui-même ; tout comme le tracteur il convient de lui atteler des outils plus spécifiques qui vont correspondre à la nature du conflit.

Il existe aujourd’hui toute une panoplie d’outils , que ma formation me permet d’utiliser au maximum de leur efficacité , dans la parfaite maitrise de leur application. Et ce pour atteindre l’objectif de la personne au plus prés. Ce n’est pas le thérapeute qui détermine l’objectif, c’est la personne et elle seule qui le définit, en accord avec ses besoins. Cela peut aller d’un besoin de mieux être, à un travail sur une pathologie quelle qu’elle soit.

Je suis là pour poser un cadre, pour contenir. J’accompagne la personne sur son chemin de conscience, de guérison. Je l’aide avec ma présence, mon écoute , mon accueil, mon savoir, mes connaissances de protocoles à cheminer à la rencontre de sa propre histoire, de son vécu.

Ce sont des moments intenses, d’émotions, de sens, de vérité.

De respect et de distance pour ma part, dans le souci de ne jamais interférer dans l’histoire de la personne et de veiller à respecter son rythme et sa sécurité.

Ce travail, cette démarche, qui appartient complètement à la personne a pour objectif, aussi, de lui permettre de mieux se connaître et de :

-comprendre la réponse de son corps face à un stress

-d’observer le lien entre un conflit biologique et une maladie physique

-d’apprendre à écouter son corps

Et de se sentir responsable de sa santé et du bien être de son corps.

 

Cette thérapie est essentiellement verbale. Il n’y a pas de contact , ni de prescriptions.

Elle se passe toujours dans le respect des traitements médicaux qui accompagnent les pathologies.

En aucun cas il ne sera demandé d’interrompre ou de modifier un traitement quel qu’il soit. Le médecin prescripteur conserve intégralement son droit et sa responsabilité dans l’établissement de son ordonnance.