La psyché,
Cet espace intérieur ou nous croyons être seul et ou nous sommes si souvent accompagnés. Accompagnés de souvenirs, de peurs et d’étranges personnages, toutes celles et ceux qui ont vécus avant nous et avec lesquelles nous sommes en liens . C’est un formidable réservoir d’énergie.
C’est un lieu d’appartenance.
C’est le lieu privilégié de notre enfant intérieur. Celui que nous n’avons jamais cessé d’être et qui est là, bien souvent, dans l’attente que nous lui donnions la main.
Lui tendre la main, c’est se retrouver soi. C’est accepter, dans le lâcher prise. «- OK c’est bon, je ne me bat plus j’accepte…. ».
J’accepte de reconnaître les souffrances, les difficultés que j’ai rencontré à une époque lointaine et qui m’ont bloqué là un certain jour, une certaine année. Et avec lesquelles je me suis construit jour après jour.
Lui tendre la main c’est reconnaître ses besoins, lui permettre de les exprimer, de les évacuer, et si nécessaire, l’aider à trouver les ressources qui vont réparer et lui rendre son autonomie. C’est poser de la lumière et de la conscience là où il y avait de l’ombre et repartir prêt à se confronter à ce jour.
Nous portons tous en nous une force naturelle instinctive, riche de dons créateurs et d’un savoir immémorial. Nous avons tous la capacité de réactiver ces matériaux endormis, enfouis quelque part à l’intérieur de nous, car pour l’inconscient le temps n’existe pas, c’est la réalité de l’ici et maintenant.
Les mythes, les contes : barbe bleu, la petite marchande d’allumette et bien d’autres sont des chemins, des accès à ces paysages intérieurs. Des passerelles d’expériences, des souffles de vent vivifiants qui rendent possible la naissance d’un printemps, d’un mieux être..