Comprendre ce qui est vu

Les traces par définition ne sont jamais visibles en tant que traces .

Elles ne sont visibles que si elles sont cherchées comme des marques de ce qui n’est plus là.

Seule leur attente les découvre.

Le visible ne suffit pas pour comprendre ce qui est vu.

Le visible ne s’interprète qu’en se référant à l’invisible.

Pascal Quignard

 

Depuis le début de cette formation à la « biologie émotionnelle » il n’est question que de cela.

Élargir notre champ de vision à ce qui précède un symptôme, à une manifestation somatique.

Pourquoi ? Pour qui ?

Parce que il ne suffit pas de nettoyer le costume de celui qui s’est fait fait cracher dessus pour qu’il soit lavé de cette souillure.

Parce que sous le costume, il y a quelqu’un;

Un homme, une femme, un enfant, un vieux…un étranger, ton fils, ta fille, ton père, ta mère,

toi-même !

Quelle faille de toi-même, de quelle souffrance de toi-même portes-tu la trace ?

Ton corps est une page blanche, où se sont écrit tes maux.

Mots malhabiles, .. mal dit!

Mais qui appartiennent au combien à celui qui a tant de mal à se dire.

 

C’est à vous, à vous qu’il appartient de vous lire

A vous qu’il appartient de se dire.

« De quelle lettre, de quel mot, de quel ressenti me suis-je coupé,

dont mon symptôme est la parole muette… ? »

Pour enfin recouvrer votre paix.

« J’ai cherché…………………Tant que je suis resté sur la terre

Je n’ai pas trouvé

Je suis descendu alors…… Dans ces strates de l’inconscient

Dans ces contrées couvertes de brumes

Où la psyché de l’homme se marie avec la nature

Et…… je me suis rencontré. »

Claude Bianco

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *